60 à 70 tracts ont été distribués dont moitié pris à la table. J’ai eu la surprise d’avoir de l’impact cette fois sur les personnes âgées (celles qui d’habitude me disent que c’est trop tard pour devenir végan à leur âge) et peu sur les jeunes.
Une dame âgée végétarienne de 72 ans a pris des infos pour devenir végane. On lui a fait croire qu’il faudrait qu’elle mange de la viande pour les protéines. J’ai démenti cette affirmation et lui ai donné quelques notions en plus des tracts santé.
Un homme âgé et sa femme sont également passés prendre de l’information. Le monsieur pense aller jusqu’au végétarisme. Il me dit que pour lui, il ne pourra aller jusqu’au véganisme. Je lui fait savoir que j’ai été pendant un an végétarienne il y a 10 ans, qu’on se donne (et on nous donne) bonne conscience avec le végétarisme, mais qu’avec les sous-produits animaux, il y a autant de souffrance animale.
Un homme passe prendre des tracts et repasse en prendre d’autres sans rien dire. Il est visiblement très intéressé.
Un autre homme passe et me demande ce que c’est que cette table. Je lui parle du refus d’exploiter les animaux par le véganisme. Il me dit que les chevaux avec qui il vit ne sont pas exploités, donc il ne comprend pas. Je lui dis que malgré tout, ils sont enfermés dans un enclos et que nous sommes pour l’adoption mais pas pour prolonger la domestication. Je lui demande s’il mange des animaux ? Il me dit que non. Puis me dit qu’il mange des hérissons en blaguant. J’ai été très surprise de voir un décalage avec le fait que le stand d’information ne lui disait rien du tout.
Une femme vient me voir et me dit qu’elle trouve le véganisme absurde. Elle pense qu’on a besoin de viande pour aller dans les champs. Je lui fais part du contraire. Elle a essayé d’avoir une autonomie alimentaire mais elle s’est rendue compte que pour les céréales, ce n’est pas possible pour la surface à cultiver et qu’il fallait qu’elle prenne quelques animaux. Elle va petit à petit vers le végétarisme mais pas le véganisme. Elle me dit que le véganisme et le végétarisme sont pareil. Je lui dis que non sans pouvoir réagir plus, qu’elle me dit que ce n’est pas grand chose de différent et que les gens à sensibiliser, ce sont ceux qui consomment énormément de « viande », ceux de la classe populaire qui voilà, ne viennent pas me voir. Je lui annonce l’inverse et qu’elle est d’une classe populaire et moi aussi. Elle pense que ma manière d’informer, de défendre le véganisme est une mauvaise idée. Enfin elle ajoute que la nourriture végane vendue coûte chère. Je lui dis que je consomme 100% bio avec 150 euros par mois, et j’avoue, je cuisine, donc pas de similis. Elle a du mal à me croire. Néanmoins, ce n’est pas le kg de lentilles qui coûte cher, les aliments bruts ne coûtent pas cher.
Un homme âgé vient me voir et me dit que Dieu a dit qu’on était fait pour manger de la viande, qu’on pouvait tuer des animaux et qu’il y avait moyen de tuer sans faire souffrir les animaux. Je lui dit que la mort sans souffrance (pas seulement physique) n’existe pas. Et que Dieu n’oblige pas à manger des animaux. Nous nous arrêtons là.
Un autre homme vient me voir, il soutient énormément mon action. Il est végétarien, des enfants végétariens (dont une fille qui va vers le véganisme) et me dit que Dieu justement, n’a jamais dit de manger des animaux. Je trouve marrant qu’il me reparle de Dieu juste après l’autre homme. Nous échangeons sur la souffrance animale, lui me parle de conscience, d’intelligence et je lui file un document sur la sentience, ce pourquoi on ne consomme pas d’animaux.
Une femme presque végane vient me voir. Elle me soutient énormément. Elle participe à des manifestations pour la cause animale. Elle me dit qu’elle ne se supplémente plus en B12 et que ses prises de sang sont ok. Je lui fais part des analogues et de plutôt doser l’acide méthylmalonique, chose que les médecins se refusent à prescrire en général se limitant à la prise de sang. La supplémentation en B12 est indispensable.
Une femme végétarienne me dit qu’elle ne peut pas devenir végane. Elle ne peut pas dire non à ses parents apiculteurs.