Environ 30 tracts ont été distribués sur une heure sans compter la dizaine de tracts pris à la table.
Plusieurs discussions ont eu lieu.
Beaucoup de gens qui rejettent la maltraitance animale au départ, viennent s’informer sur l’exploitation animale et s’interrogent sur le lien entre exploitation animale et prendre/voler leurs œufs, aux poules dans les jardins.
Une personne me proposait l’idée de prendre des animaux pour les faire paître sur des terrains dans une notion d’échange et il lui paraissait important que les animaux soient utiles. Quand on recueille un animal, il est regrettable d’entrer dans une logique utilitariste. Alors bien sûr, l’animal va sûrement paître des terrains pour manger mais il n’est pas souhaitable de voir l’animal comme utile ni d’entrer dans une logique d’échange car les animaux ne nous doivent rien. L’adoption est un don de soi.
Il est également important de ne pas voir l’existence d’un animal selon le point de vue humain mais de se dire qu’ils existent pour leurs propres raisons.
Une personne végétarienne de longue date est venue s’intéresser au véganisme, elle souhaitait adopter un cochon. Elle dénonçait à quel point on pouvait considérer les animaux comme des choses. Elle refusait la notion de marchandise et de donner des sous à un élevage pour sauver un animal.
Une personne qui élève des animaux m’a fait part de la disparition des races d’animaux et à l’association, ce n’est aucunement un souci car nous sommes pour une fin de la domestication animale. Nous avons également parlé du préjudice pour les animaux de soulever des charges et de travailler pour l’être humain.
Enfin, quand on nous dit que le monde est destructeur par nature, il est urgent d’appeler à la non-violence, de montrer qu’on peut faire le nécessaire pour faire un monde meilleur et cela passe entre autres par le véganisme.
C’est dommage de pointer certaines situations parfois nécessaires (l’abattage des arbres…) pour ne pas prendre conscience.
Adélaïde