60 à 70 tracts ont été distribués dont les tableaux nutritionnels. Les passant.e.s ont été interloqué.e.s, subjugué.e.s par la banderole de cartes postales d’un sanctuaire végan. Cela faisait son petit effet.
J’ai été étonnée de distribuer des tracts en parlant de droits des animaux et véganisme et voir certaines personnes végétariennes les refuser avec comme argument « non merci, je suis déjà végétarien » puis filer alors que le véganisme n’est pas végétarisme.
Un homme végétarien est venu à la table m’apporter son soutien.
Une femme végétarienne est venue aussi à la table. On a discuté de réflexions abolitionnistes et elle a très vite compris le préjudice qu’on faisait aux animaux pour telle exploitation puis telle autre. En même temps, elle m’a confié ne pas se sentir prête à devenir végane. Elle a pris de la documentation santé.
Ce fut aussi le cas d’une femme qui voulait s’informer pour équilibrer ses repas.
Enfin, un homme est passé à ma table et m’a dit que le véganisme, c’était un choix personnel. Et que ça allait être compliqué de sensibiliser dans un coin qui baigne dans l’élevage.
J’y étais déjà préparée et je trouve qu’au contraire, beaucoup de personnes s’intéressent au véganisme. Que le véganisme n’était pas finalement tant un choix personnel puisqu’il y a les victimes dans tout ça. Il m’a également demandé ce que je mangeais.