La distribution des tracts a été expérimentée sur le marché. Plus d’une centaine de tracts ont été distribués ou pris au stand. Plus d’une dizaine de discussions ont émergé en plus de personnes végans qui viennent me soutenir.
La distribution abordée sous l’angle « voulez-vous des tracts sur les droits des animaux ? » est complexe. Beaucoup de personnes se montrent intéressées. Certaines ne se sentent pas concernés « non merci, je n’ai pas d’animaux chez moi ». Ou au contraire, d’autres vivent avec des animaux et ne se sentent donc plus concernées par le sujet. Une dame qui sauve plein de chats m’a demandé « que faites-vous pour les animaux ? ».
Quand c’est abordé sous l’angle directement du véganisme, certaines personnes refusent car « le véganisme, c’est extrême » ou « c’est intégriste ». Je file alors à certaines personnes ouvertes sur la question, un article sur le véganisme qui n’est pas extrême mais plutôt la violence envers les animaux qui l’est.
Alors, j’essaye d’accoler les deux concepts lors de ma distribution et les gens hésitent alors beaucoup.
En Ariège, beaucoup de personnes sont conscientes du bien-être animal et envisagent leurs achats selon cette ligne, elles pensent bien faire en envisageant l’exploitation animale du côté du bien-être animal. Alors, il s’agit d’aller au-delà et de discuter non plus du traitement des animaux mais de l’exploitation animale même. Les personnes se questionnent beaucoup sur les poules dont ils prennent les œufs dans leur jardin.
La notion de propriété et la domestication sont aussi abordées.
Certaines croyances restent ancrées comme fer = uniquement viande, qu’on a besoin de la viande pour notre santé, que le véganisme coûte cher. Beaucoup de questions sur l’équilibre alimentaire sont posées. Les livres de recettes de cuisine défilent aussi pour savoir quoi cuisiner entre ami.e.s.
Adélaïde.