CR 10/11/2018 – Jour de marché le samedi 10 novembre 2018 à Saint-Girons de 10h à 13h

Presque vingt personnes sont passées à la table d’information. Des végétaliens et végans sont venues à la table et ont pris des tracts pour leur entourage ou leur activité professionnelle. D’autres étaient avides de lecture et se sont servies aussi.

Une personne m’a partagé le fait qu’elle digère mal les légumineuses, les céréales, le sarrasin, amarante et les noix. Elle était anémiée et elle pensait que sa fatigue venait d’un manque de protéines alors qu’il est très rare de souffrir une carence en protéines dans nos régions en mangeant à sa faim. Le temps a manqué de son côté pour lui conseiller le trempage, la germination, d’autres sources.

Il est possible de discuter sereinement de véganisme avec des personnes qui élèvent des animaux. Malgré tout, le véganisme peut aussi passer auprès d’autres personnes comme une position extrême ou une idéologie proche de la religion.

Il a été difficile aujourd’hui de sensibiliser au véganisme les personnes de plus de 70 ans. Toujours revient cette idée de ne pas être capable de tuer de ses propres mains un animal mais de continuer à manger des produits animaux.
Ou encore le fait que chaque personne est libre de manger ce qu’elle veut. J’aime alors dispatcher cette citation de John Stuart Mill « la liberté des uns s’arrête quand commence celle des autres ». Et les animaux en font partie.
Une autre personne est contre la maltraitance animale mais trouve extrême et dangereux d’aller au-delà. En plus, en étant rétive au changement que proposent les associations qui se battent contre les injustices.

Adélaïde.